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 La guerre franco-angevino-bretonne (21 avril - 26 mai 1454)

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russo

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La guerre franco-angevino-bretonne (21 avril - 26 mai 1454) Empty
MessageSujet: La guerre franco-angevino-bretonne (21 avril - 26 mai 1454)   La guerre franco-angevino-bretonne (21 avril - 26 mai 1454) Icon_minitimeSam 17 Avr 2010 - 23:22

Récit de la guerre d'avril-mai 1454, par feu Rekkared de Siarr


Le récit qui suit n'est pas définitif. Il est destiné à figurer dans les archives afin de contribuer à l'histoire des RRs. Il n'est pas complet, se veut objectif, c'est la raison pour laquelle je vous demande de bien vouloir l'amender de renseignements manquants, erronés - des oublis orthographiques aussi - afin qu'il reflète une certaine objectivité. Merci d'avance.


La guerre franco-angevino-bretonne (21 avril - 26 mai 1454)

Prologue

Ce récit est destiné à être conservé aux archives. Si vous avez des modifications à apporter, poster à la suite du dernier message. Les jours de fêtes, sont ceux de Saints Médiévaux.

Les prémices de la guerre
_________________
Dimanche XI des calendes de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Vendredi 21 avril 2006

En ce jour de la Saint Marcellinus, bien avant les matines - après le milieu la nuit -, suite à la déclaration de la Reyne Nathan lors de la présentation de la liste Bretagne Unie Indépendante, les Normands s'agitèrent à leur tour.
De sources concordantes [1], une mobilisation larvée de plusieurs provinces limitrophes de la Bretagne fût effectuée à l'instigation du Seigneur Thierry pour le compte de son suzerain, afin d'envoyer en éclaireurs des éléments phookaistes vers Fougères, ce qui permettait de douter de l'ardeur de l'agitation normande.
En effet, débattue au conseil de Normandie, l'option de l'engagement a connu une obstruction de la part de Monseigneur Lescure, Cardinal Camerlingue, qui déclara que la décision de la guerre contre la Bretagne relevait seulement du conseil et non d'initiatives privées. Mais plus inattendue fût la réaction du duc de Normandie sur les Phookaistes qui leur interdit d'attaquer l'Artois.

Le soutien normand semble donc plus intéressé que politique comme viendrait le confirmer les propos de Cronos sur le Seigneur Thierry, qui aurait négocié avec les phookaïstes, y vit une opportunité stratégique pour déclencher les hostilités avec la Bretagne. Mais les phookaïstes y virent un prétexte pour redorer leur blason un peu terni.

Les Bretons attendirent avec inquiétude et incrédulité le dénouement de ce processus, alors que les négociations de Cholet battaient leur plein.

Restait à savoir si le Berry, qui venait de signer une alliance forte avec la Normandie, était au courant de cette stratégie.

_________________
Mercredi VII des nones de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Lundi 1er mai 2006

En ce jour de la Saint Philippe, bien avant les matines - après minuit -, la Curie romaine lança une appel solennel à la raison à tous les fidèles en ces termes [2] :

« La Sainte Eglise de Dieu a eu vent de la Guerre qui se prépare, et regrette amèrement les conséquences qui s'ensuivront. Il est triste de voir les aristotéliciens se battre entre eux quand l'hérésie ne suscite que peu de réactions, alors qu'elle est un danger bien plus pressant et menaçant.
Dans cette optique, voir les dirigeants éminents des duchés français se lier d'amitié avec les hérétiques phookaistes de Normandie pour attaquer l'Aristotélicienne Bretagne nous cause la plus grande douleur. Le doigt de Dieu est sur ceux qui s'allient avec les serviteurs du mal, et la défaite de l'Ost Royal sera inéluctable si une oeuvre purificatrice n'est pas accomplie.

Si la Normandie ne se convertit pas, elle entraînera dans sa chute les armées du Roi. Ducs et comtes de l'Ost, combattez l'hérésie en votre sein, sinon vous vous faites les serviteurs du mal. »
_________________
Jeudi VI des nones de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Mardi 2 mai 2006

Le lendemain, jour de la Saint Athanasius, bien avant les matines - après le milieu la nuit -, les autorités bretonnes rendirent publics deux traités d'amitié :

L'un avec deux comtés du Royaume d'Angleterre [3] :
Les principaux points portèrent sur :
- L'entente culturelle : Langue et traductions, favoriser les échanges entre les villes de chaque duché et comté et un financement spécifique pour ces actions.
- L'entente politique : tenue d'ambassades et concertation bimensuelle sur les affaires courantes.
- L'entente militaire : discussion entre états majors sur des actions conjointes, soutien logistique en cas de guerre offensive justifié, soutien matériel et humain en cas de guerre défensive.
- L'entente judiciaire : coopération suivant le jus soli, statut du breton non citoyen aux prévenus anglois, poursuites étendues pour les criminels, veto possible des infractions non politiques.
- L'entente commerciale : discussions et échanges favorisés, clause de la nation la plus favorisée, affirmation de la recherche de la prospérité commune.

L'autre avec l'Anjou [4] :
Les duchés de Bretagne et d'Anjou ont signé un traité d'amitié dont les principaux points sont :
- Le souhait de voir régner une paix durable entre les deux Etats
- La coopération judiciaire et économique sur la base du volontariat
- L’entente commerciale
- La coopération et partage d'informations
- La reconnaissance de la religion aristotélicienne comme religion d'Etat
- La reconnaissance par le duché d'Anjou de l'indépendance bretonne

Ce dernier traité ne comportant toutefois aucune clause militaire.
_________________
Vendredi V des nones de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Mercredi 3 mai 2006

Le surlendemain, jour de la Saint Alexandre, peu après les complies - le soir -, depuis une abbaye grégorienne de la région de Dieppe où il est actuellement en convalescence, le cardinal Nolivos, primat de l’Eglise gallicane, adressa un message aux fidèles Aristotéliciens du Royaume de France, concernant la crise entre la Bretagne et la Normandie rapporté par JLam [5] :

« En tant que primat de l'Eglise gallicane, je souhaite apporter mon point de vue aux fidèles Aristotéliciens du Royaume. Je voudrais leur rappeler qu'en tant qu'Aristotéliciens, ils doivent fidélité au Roy de France, monarque de droit divin, Lévan III et à ses représentants. Je leur demande donc de ne pas prendre les armes dans ce conflit et de laisser les troupes royales faire leur travail. Concernant le caractère religieux que semble revêtir ce conflit, je demande à la cour d'appel du royaume de France d'ordonner la tenue d'un tribunal extraordinaire pour juger le cardinal - carmerlingue Lescure dès la fin des hostilités. Je tiens aussi à réaffirmer aux fidèles phookaïstes que l'Eglise gallicane ne leur ferme pas la porte, bien que la charte de Normandie soit désormais caduque. »
_________________
Lundi veille des nones de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Samedi 6 mai 2006

Le jour de la Saint Jean, bien avant les matines - milieu de la nuit -, des rumeurs sur les réactions des comtés & duchés du Royaume de France parcouraient ledit Royaume [6]. Ainsi :

L'Anjou affirmerait son amitié avec la Bretagne et dénoncerait les affabulations dans cette affaire. De plus, l'Anjou n'autoriserait pas le passage dans sa province aux osts hostiles à la Bretagne & honorerait son alliance auprès de la Bretagne si une guerre venait à être déclarée.

Le Berry, regretterait la tournure militaire que prennent les évènements ainsi que le risque de voir le sang d'aristotéliciens couler & proposerait sa médiation en encourageant la Curie à en faire de même.

Le Dauphiné-Lyonnais estimerait la Bretagne Françoise de principe & de cœur, & considèrerait le conflit à venir comme fratricide. Le Conseil provincial insisterait qu'elle ne mobiliserait pas, préférant une difficile négociation à la guerre.

De l'autre côté de la Manche, le Conseil du Sussex condamnerait fermement les déclarations visant à amorcer une guerre en Bretagne. Il soulèverait la question de l'action du Roy Lévan III dans l'affaire et dénoncerait le fait que : « les ordres de levée de l'Ost Royal ne proviennent pas de sa Majesté Lévan III, mais bien du Grand Connétable de France, lui-même agissant sous les ordres des Pairs de France ».

Le comte des Flandres Lilin, quant à lui, attendrait & suivrait les ordres officiels du Roy, & insisterait sur le fait que toute personne Flamande se joignant à l'Ost sans son aval serait accusée de haute trahison. La duchesse de Champagne aurait tenu les mêmes propos aux Champenois.

En Normandie, les débats seraient houleux et la population partagée vis-à-vis des décisions du conseil. Le corps ecclésiastique aristotélicien se range derrière la paix et prône le retour au calme.

Pour le reste, aucune déclaration officielle n'était encore rendue publique, & les populations restaient divisées.

_________________
Mercredi VIII des ides de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Lundi 8 mai 2006

Le surlendemain, jour de la Saint Michel Ange, bien après les complies - le soir -, le Roy de France Lévan III répondait publiquement à la duchesse de Champagne. [7]

Le Roy déplorait l'envenimement de la crise, & déclarait être opposé à la guerre avec la Bretagne, préférant trouver une issue diplomatique, ceci afin d'éviter de faire couler inutilement le sang.
Le Roy invitait donc le Conseil de Champagne à « protéger la terre de Champagne des troubles et des complots que certains indépendantistes de Bretagne ne manqueraient pas de fomenter », en n'hésitant pas à « adopter des lois d'exception permettant le jugement rapide des personnes suspectées d'être liées aux Bretons. »
Le Roy annonçait aussi prendre à sa charge le surcoût lié à la sécurité du duché de Champagne. La Champagne ne lèverait donc aucun ost pour soutenir l'un ou l'autre des camps.

_________________
Vendredi VI des ides de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Mercredi 10 mai 2006

En ce jour de Saint Maiolus, vers les complies - le soir -, messire Erasmus, Comte de Charroux et Porte-parole du Comté du Poitou, annonçait aux Poitevins la proclamation de la loi martiale sur l'ensemble du comté par décret de la Comtesse Era, suite à une agression sur les personnes de la Comtesse Era, Comte Erasmus et de sa fiancée, damoiselle Emolas. [8]

Le Comte précisa que cette agression n'était pas revendiquée par les autorités angevines. Le Duc Tydual d'Anjou en éclaircit d'ailleurs les circonstances, & une accord de paix fût conclu entre les deux Comtés.

_________________
Mardi veille des ides de mai de l'an de Pâques MCDLIV
Dimanche 14 mai 2006

En ce jour de la Saint Boniface, après les matines - milieu de la nuit -, le Grand Maître de France Heraklius fît une annonce suite à la mobilisation de l'ost royal. [9]

Dans sa diatribe, il affirmait que les Bretons ont pris d'assaut Avranches & leurs alliés Anglois, Lisieux, villes de Normandie.

Puis, le Roy lui-même s’est exprimé en public en ces termes : « Des frondeurs bretons ont cru devoir franchir la frontière et attaquer les villes d'Avranches et de Lisieux.

Nous ordonnons, sur tout le territoire du Royaume, l'arrestation et la mise en détention immédiate de tout personne suspecte de collaboration avec la mutinerie.

Les personnes qui se seront rendues coupable de tentative de révolte ou d'appel à la révolte seront pendues. »

La ville de Lisieux fût ensuite reprise & par Ordre du Roy Lévan III de Normandie, la guerre déclarée à la Bretagne et à ses alliés, & Tydual, duc d’Anjou, dès lors considéré comme félon et traître à la Couronne.

La guerre entre la France d'une part, la Bretagne & l'Anjou d'autre part.

_________________
Jeudi XVII des calendes de juin de l'an de Pâques MCDLIV
Mardi 16 juin 2006

En ce jour de la Saint Pérégrin, d'après le récit des vétérans des deux camps, l'ost royal, formé de diverses compagnies et conrois des provinces fidèles à la France, vint mettre le siège devant Saumur en Anjou, après quelques escarmouches qui obligèrent les troupes angevines à s'enfermer dans la place.

Le duc Tydual fût contraint à la trêve & mais le lendemain, l'hôtel de ville de Saumur fût pris par un certain Chibax, & la ville livrée au Roy & ce, malgré la trêve...

Dans les jours qui suivirent, il y eu une autre bataille à La Flêche, dont le récit ne nous est malheureusement pas parvenu.

Epilogue
_________________
Dimanche VII des calendes de juin de l'an de Pâques MCDLIV
Vendredi 26 mai 2006

Le Roy fît un discours annonçant le traité de Tours qui clotûrait la guerre & le rétablissement de la concorde au sein du Royaume :

« Peuple du Royaume de France,

Vous avez participé avec bravoure et droiture à la guerre contre l'extrémisme breton et ses alliés félons : à Lisieux, à Avranches, à Fougères, à Saumur, à La Flêche, vous avez versé votre sang pour le Royaume et pour la Couronne. Le Roi, le Grand Maître de France et les plus hauts dignitaires du Royaume, la cour des pairs, vous remercient. Ils remercient tout particulièrement les Duchés de Normandie et de Touraine, en première ligne dans cette lutte fratricide.

Nous pouvons le dire : les Bretons ne sont probablement les ennemis ni des Normands, ni des Tourangeaux ni d'aucune autre province. S'il est vrai qu'il existe en leur sein quelques extrémistes pour lesquels la religion même ne constitue pas un rempart à la vilenie, d'autres en revanche méritent la considération et le respect.

Dame Nathan, tout comme nous, désire la paix. Nous rentrons de Tours où, dans la cathédrale de l'archevêque, nous avons signé un traité définissant clairement les liens qui nous unissent elle et nous. Puisse ce traité apporter paix et prospérité à tous, au sein du Royaume de France.

Par ailleurs, la Grande-duchesse nous a assuré que tous les prisonniers qu'elle détient seraient libérés ; nous lui avons fait la même promesse en retour.

Depuis quelques jours, d'aucuns ont tenté de rendre inaudible le message du Roi de France : certains en le faisant passer pour belliqueux, d'autres pour lâche. Pourtant, nous n'avons jamais cessé d'affirmer avec force que nous désirions la paix, et que nous étions prêts à faire preuve de la plus grande fermeté pour la maintenir. Notamment, nous n'avons jamais appelé à la démobilisation de l'Ost - il s'agit là de rumeurs malveillantes et infondées.

Au contraire, nous n'avons jamais faibli dans notre soutien à l'Ost, qui seule à permis de faire naître les conditions d'un dialogue raisonnable entre les parties en conflit. Nous lui renouvelons ici l'expression de notre gratitude.

La mobilisation et les combats ont entraîné des dépenses en or et en sang. A effet de compensation, nous demandons aux autorités des Comtés et Duchés qui ont été partie prenante aux conflits contre les extrémistes bretons et contre le félon Tydual, de présenter au Grand Maître de France leurs doléances financières argumentées et étayées, ainsi que les listes exhaustives des combattants et de leurs faits d'armes. »

Voici le traité de Tours, dont la source est perdue :
Citation :
Traité de Tours

Proposition 1 : Le Roi de France, en la personne de Lévan III de par la grâce du Divin, reconnaît le titre de Grand-duc de Bretagne, reconnaît en Nathan son titulaire, et reconnaît la qualité de Grand-duché autonome à la Bretagne.

Proposition 2 : Nathan, Grande-duchesse de Bretagne, reconnaît Lévan III, par la grâce du Divin Roi de France légitime, et reconnaît sa souveraineté.

Proposition 3 : Afin de sceller cette charte unissant la Bretagne à la France, la Grande-duchesse Nathan rendra hommage au Roi de France Lévan III, en se présentant devant lui à Paris.

Proposition 4 : À chaque changement des titulaires du titre de Roi de France ou du titre de Grand-duc de Bretagne, la cérémonie scellant ce pacte devra être reconduite.

Proposition 5 : La Hérauderie bretonne restera autonome et assurera respect des règles de la Hérauderie royale

Proposition 6 : La noblesse bretonne restera autonome et différenciée de la noblesse royale.

Proposition 7 : La noblesse bretonne renonce à ses droits de faire partie de la pairie royale.

Proposition 8 : Les cours bretonnes resteront autonomes et différenciées de la pairie royale.

Proposition 9 : Le Grand-duc de Bretagne est donc naturellement écarté du droit d'élire un Roi.

Proposition 10 : La cour d'appel bretonne restera autonome. Cependant, un observateur français sera nommé par la pairie royale et approuvé par le Grand-duc breton afin d'assister aux séances de la cour d'appel bretonne. Les personnes juridiquement françaises et ne pouvant être considérées comme bretonnes auront la possibilité de faire appel à la cour d'appel royale. Ce sera alors à l'observateur français de la Cour d'appel bretonne de déférer l'appel auprès de la cour royale.

Proposition 11 : Le Grand-duc de Bretagne s'engage à ne pas nuire au Roi de France, à sa famille ni à ses biens.

Proposition 12 : En cas d'attaque de la Bretagne de la part d'un pays étranger, le Roi de France proposera son aide afin de la défendre.

SA Dame Nathan, Grande-duchesse de Bretagne
SM Lévan III, Roi de France

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